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    Instaurer un partenariat suppose les mêmes conditions que pour la construction d’une équipe. Souvent, les partenaires sont sollicités pour aider à la réalisation du projet sans qu’ils aient participé à son élaboration. Le projet "ficelé", ils sont sollicités pour apporter leur point de vue d’expert ou, le plus souvent, des financements. Ils sont utilisés pour permettre la réalisation du projet, en compensation, ils sont honorés et ils accroissent leur visée publicitaire, quel que soit l’organisme, public ou privé. Ils font partie des bienfaiteurs et donateurs.

   Dans le quotidien sur le terrain de l’action, les partenaires sont des professionnels ou des services qui ont des compétences liées au projet envisagé. Ce sont des partenaires naturels, si je puis dire, ils sont connus et identifiés depuis longtemps. Pour autant, ils sont rarement sollicités dès l’émergence de l’idée. Leur participation est demandée pour la réalisation du projet mais non pas pour son élaboration. Ils arrivent à la demande, une fois que l’idée a déjà pris forme et qu’elle est concrétisée en grande partie. C’est ainsi qu’ils sont amenés à "rentrer" dans le projet, ils y apportent leurs compétences et expériences mais sans avoir eu de place préalablement concernant la pensée de cette action, l’intention de départ ni même les objectifs poursuivis. Prenant une image, ils sont invités à prendre le train en marche, ils acceptent ou pas. Parfois, ils peuvent discuter de certaines modalités. Ceci signifie que, dans les faits, ils ne sont pas réellement partenaires. Ils sont acteurs de l’action avec d’autres, mais ils ne sont pas porteurs du projet en co-responsabilité.

 

   Une fois de plus, ce mot a perdu de son sens. Être vraiment dans une situation de partenariat, oblige le partage et la co-responsabilité, tant dans l’intention et l’élaboration, que dans la décision puis la réalisation.

Le PDF qui suit donne, sous forme de fiches méthodes, un résumé de ces principes

 

Nicole

Sète, Mai 2022