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Les champs de pissenlit

Le principe d'unité, éléments constitutifs

  • Photo du rédacteur: Nicole
    Nicole
  • 16 mars 2022
  • 13 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 août 2022


Etonnante est la vie !

Je m'apprêtais à commencer l'écriture de cet article lorsque la cathédrale Notre Dame de Paris s'embrasait sous les flammes. Les parisiens, les Français, le monde étaient sous le choc et l'émotion. Au travers des interviews se répétaient "c'est notre cœur," "c'est une partie de nous qui s'en va". Unanimement la même consternation, la même émotion. L'inquiétude, surveiller le brasier, savoir jusqu'où ira la destruction. Le même désir de sauver Notre Dame. Force et unité retrouvées, en ces instants si longs où l'on voit peu à peu des pans de la cathédrale s'effondrer. Impuissants devant ce désastre et tous unis au-delà des mots, en présence forte, devant ce terrible spectacle. Là est l'unité, manifestée en cet instant. Pas besoin de discours ni d'incantation, du vécu pour chacun, le peuple retrouve pleinement son sens, le sentiment d'appartenance à un espace commun, une nation.

Ce qui était très particulier à cet instant, c'est que nous étions face à la destruction de notre patrimoine architectural, historique et symbolique, dans l'imprévu le plus total. Surprenant ! Un signe du Ciel ? De ma vie présente et de ce que je connais de l'histoire, nous n'avions pas été confrontés à quelque chose de semblable depuis des lustres. Il ne s'agissait pas d'union après des attentats ou des guerres pour se conforter et retrouver notre dignité ; non, union face à ce quelque chose de nous qui s'écroule, comme un miroir de nous-mêmes. Les pierres tombent, mais ce qui nous touche au plus profond de nous-mêmes est complètement immatériel. Nous sommes confrontés par cet événement, à ce que nous avions oublié ou mis de côté, le fondement même de notre appartenance à la nation, notre patrimoine et les valeurs sous-jacentes. Au moment où la France semblait éclatée de toutes parts, où des batailles se livraient dans différents espaces, lors de cette catastrophe terrible, l'unité comme un rêve, devient réalité, elle nous saute aux yeux dans ses seules véritables fondations.


Malheureusement vite oubliée cette communion du moment ! Certains ont trop peur de l'unité retrouvée et de la quiétude de la nation, par crainte de s'évanouir dans l'ensemble. Cette peur de disparaître avec leurs quêtes spécifiques est si forte qu'elle s'entretient elle-même.


Rappelons l'effort fin XIXème et début du XXème siècle pour construire "l'Unité républicaine" à tout prix et par autorité ; notamment, en imposant le français à l'école sur tout le territoire et en interdisant les langues régionales, avec humiliation et punition envers ceux qui les pratiquaient encore.[1] Ce désir absolu d'unité qui, à travers les langues, ont annihilé toute l'histoire et la culture des provinces. Les découpages administratifs et électoraux continuent d'affirmer cette crainte obsédante de laisser des poches culturelles qui saperaient cette volonté conquérante d'unité. Comme cela se manifeste régulièrement dans notre conception française de la République, l'égalité est toujours prioritaire quitte à restreindre la liberté et par là même, la liberté d'être différent. Les grands débats actuels sur "l'inclusion" des migrants (ce mot inclusion très à la mode et que je ne supporte pas !) ressemblent étrangement à ce qui se passait à cette époque et que nous avons oubliée. Assez proche pourtant, était en cause la génération de mes grands-parents ! Et n'oublions pas ce qui se passe encore dans les départements d'Outre-mer ! … Les questions sur la laïcité, les médecines holistiques, etc. sont sur la même logique d'unité et d'autorité.

L'État républicain s'octroie toute domination et fait oublier qu'avant l'État existe une nation, c'est-à-dire ce qui fait que l'on est ensemble, avec une histoire et des valeurs communes. L'organisation politique qui est un moyen de régulation d'une société, prime sur l'existence même de cette société. On comprend alors les querelles incessantes qui usent et effritent le sentiment d'appartenance, puisque les fondements sont enfouis dans cet épais méli-mélo-drame. Aujourd'hui, ce besoin de retrouver ces raisons profondes d'être ensemble ressurgit fortement, mais nous sommes perdus, nous ne savons plus comment faire.

L'Homme pour vivre a besoin de transcendance, donner du sens à sa vie, une explication de sa raison d'être sur terre. L'individu-citoyen pour exister avec d'autres et sentir son appartenance à une nation et à un Etat, a également besoin de vérifier que quelque chose le dépasse, plus haut, plus grand que lui mais dans lequel il se retrouve, et avec les autres, ses concitoyens. La chute du mur de Berlin et l'effondrement des idéologies ont laissé libre cours à la société individualiste et consumériste. Il n'y a pas eu de remplacement idéologique suffisamment puissant. Tant que nous n'aurons pas retrouver ce qui fonde notre présence ensemble dans cet espace qu'est l'État-Nation, nous resterons une société éclatée. Il est de mode de parler de ces questions de fractures sociales (un peu trop à mon goût, ça devient une incantation perpétuelle, un leitmotiv qui, comme la pub, martèle la tête des gens) et chacun cherche à trouver les réponses. Mais, une fois de plus, recherches dans le faire et du côté de la matière. S'il est important d'œuvrer pour des conditions de vie décentes et par là réduire les trop grandes inégalités sociales, pour autant cela ne produira jamais l'unité recherchée car elle est d'une autre nature.

Bon nombre essaient de dépeindre la situation dans des livres ou des articles et veulent y trouver les causes voire les remèdes. Certes, l'analyse statistique et la socio-démographie donnent des informations intéressantes, notamment en analyse politique.[2] Il manque cependant un niveau de repérage permettant d'aller jusqu'au bout de la démonstration et de révéler les causes profondes. Les analyses statistiques permettent de vérifier les changements, de juxtaposer des causes éventuelles, mais non d'en analyser les soubassements. Oui, la société française semble éclatée. Cela se manifeste plus particulièrement aujourd'hui mais cela existe depuis fort longtemps. Il y a toujours eu le clivage entre les riches, les bourgeois et la classe populaire, les lettrés et non lettrés, les ruraux contre les citadins, les émigrés et les autochtones (n'oublions pas les émigrés de Bretagne ou du Morvan et leur difficulté à s'insérer dans les grandes villes). Ce qui change, c'est qu'à l'époque il y avait un ciment qui permettait de contenir la société dans un ensemble. Aujourd'hui, et ce depuis des décennies, ce ciment a disparu.

Les différences existent et continueront de se manifester même si elles s'atténuent, car la différence est l'expression même de la vie.

La "biodiversité" dont on parle tant en ce moment, existe aussi pour la nature humaine y compris au niveau physique, psychologique et culturel. Sachant que la sur-affirmation ou la négation des différences sont tout autant dangereuses, la question centrale est donc : comment « faire société »[3] tout en étant dans la multiplicité des différences ? La réponse est dans ce que j'appelle la transcendance au niveau de la nation. Plutôt que d'observer ces multiples défaillances du lien social, peut-être serait-il plus opportun de comprendre ce qu'est ce lien social, comment il se fabrique selon l'époque et la société concernées.

Nous assistons à de nombreuses manifestations de cette crise économique et sociale dans laquelle nous sommes, et particulièrement douloureuse pour certains. Nous voyons également les attaques répétées contre les personnels représentant l'institution Etat, contre tout ce qui est institué (policiers, pompiers, chauffeurs de bus, écoles même). Sorte de cris d'alarme, de paroxysme du sentiment d'échec et d'inutilité sociale. Peut-être aussi une manière de tromper la destinée qui maintient dans le clan des perdants ? Plus rien ne retient car plus personne n'entend ni ne répond au désarroi. La véritable raison est qu'il n’y a plus de guide-repère du sacré, de l’inviolable, de ce qui, au-dessus et à l’intérieur même de nos quotidiens, forme unité potentielle.

En cette période, je ne peux m'empêcher de penser à Yves Barel et à ses enseignements. Il était d'une grande finesse d'analyse et en avait déduit ce que nous vivons. Mort trop tôt, que nous aurait-il dit aujourd'hui, lui qui avait si bien perçu notre devenir ?

Qu'est-ce qui est à l'origine du lien social ? se demandait Yves Barel.[4] "Le lien social, quand il existe, est le résultat final d'une multitude de processus d'intégration, très différents les uns des autres par leurs formes, leurs contenus, leurs acteurs sociaux. L'individu par exemple, sa personnalité, son identité, sont le résultat d'une intégration psycho-physiologique qui se poursuit de la naissance jusqu'à l'âge mûr." Il précisait alors qu'il existe deux manières de s'intégrer, soit par l'adhésion passive au modèle social pré-établi, c'est le conformisme (qui correspond à ce que nous appelons l'insertion, et avec même l'obligation de se conformer à la norme ! …) ; soit de façon active.

"L'intégration véritable suppose presque toujours une adaptation réciproque de ce qui intègre et de ce qui est intégré. La réciprocité ne signifie pas l'égalité : elle n'interdit pas le jeu de phénomènes de pouvoir, de domination, de hiérarchie. Mais au moins le mouvement n'est pas en sens unique. Le groupe intégrateur, par exemple, se modifie au cours et du fait même de l'intégration des individus qu'il réalise, tout autant que les individus eux-mêmes sont modifiés. L'intégration est une co-présence et une co-génération tensionnelles d'un extérieur et d'un intérieur."

Il poursuit son analyse et évoque ce qu'il nomme "le Grand Intégrateur", l'élément fédérateur majeur d'un groupe social. Prenant en références différentes périodes de l'histoire, il repère qu'une valeur fondamentale œuvre au sein de la société, à laquelle chacun se réfère plus ou moins consciemment et qui intervient à la fois sur les repères, les règles et les modes de vie. La spécificité du Grand Intégrateur tient au fait qu'il fonde tout autant qu'il structure la société. Il a en même temps une fonction symbolique de l'ordre de la verticalité, et une fonction structurante de l'ordre de l'horizontalité. Il est donc l'interface entre le réel (les modes concrets d'organisation de la société) et l'imaginaire (la représentation que chacun se fait de sa place mais aussi du code et des règles sociales). Ainsi, la représentation personnelle, individuelle et collective de l'ordre de l'imaginaire (imaginaire social) se repère concrètement dans les actes de la vie quotidienne.

Après la citoyenneté et le civisme chez les Grecs, le christianisme et son Eglise vont fonctionner comme intégrateur jusqu'à la fin du Moyen Âge et même au-delà. L'évolution se poursuit, au XXème siècle et surtout dans les années 70, "le travail se présente ou est présenté comme le Grand Intégrateur, dans les pays capitalistes, comme dans les pays socialistes."[5] Pour illustrer cette notion quelque peu difficile à percevoir, je prends des exemples concernant le travail. Fin XIXème et début XXème, se développe une forte industrialisation en Europe. En France, les entreprises dites paternalistes telles que les Houillères dans le Nord et Japy dans l'Est marquent le territoire et sont, pour moi, la manifestation concrète et symbolique de cet intégrateur. À l'intérieur de l'usine, comme à l'extérieur, chacun a sa place, connue et reconnue. De l'ouvrier au contremaître puis au cadre avant d'atteindre le directeur de l'entreprise, chacun a une tâche précise, indispensable à l'ensemble. L'urbanisme de la ville actualise également cette organisation sociale. Les quartiers spécifiquement ouvriers (tels que les corons), puis le quartier des cadres avant d'arriver à la propriété du fondateur de l'entreprise. Celui-ci est soucieux du bien-être de ses salariés. Même si indirectement cela lui rapporte également, il a conscience du rôle social de l'entreprise dans l'environnement local. Il construit des stades, des écoles, des salles des fêtes. Il organise aussi des équipes sportives défendant les couleurs de la ville autant que les couleurs de l'entreprise. Chacun est heureux et fier d'y participer conscient non seulement de son mieux être du fait de cet emploi, mais aussi fier de contribuer à la construction, ou reconstruction, de la France grâce au labeur. Travailler est alors un honneur et une fierté personnelle, collective, régionale voire nationale. La valeur travail avait tout son sens, au niveau concret, visible et au niveau symbolique. On peut retrouver de telles traces dans d'autres endroits. Je me souviens de la petite ville où j'ai habité des années en région parisienne. La cheminée fine et élancée vers le ciel qui était comme un phare dans la plaine environnante. Les petites maisons collées les unes contre les autres et en forme d'arc de cercle où logeaient les salariés et la placette au centre, lieu de détente, de partage, de commérage aussi … Et à proximité, la grande demeure des fondateurs et propriétaires. Une sorte de communauté reliée par le travail partagé à cet endroit. Plusieurs générations se sont succédées aux commandes de la ficellerie, la deuxième d'Europe jusqu'au départ en retraite du dernier survivant de la famille dans les années 90. L'usine a été rachetée par sa concurrente belge et a perdu de sa notoriété. Peut-être même a-t-elle disparue !

Aujourd'hui le travail s'est profondément modifié. Il conserve une place importante dans la pratique et dans la tête des gens mais comme assurance de survie. Le taux de chômage est élevé, les entreprises se sont laissées prendre par la mondialisation sans la contrôler, les investisseurs sont déconnectés de la production qu'ils financent et dont ils reçoivent les royalties. La valeur travail dont certains parlent encore pourtant, a perdu son sens.[6] Barel avait déjà observé ce changement et annonçait une période de transition difficile où trouver, imaginer ensemble un nouveau Grand Intégrateur devient indispensable. En attendant, se vivra disait-il, une période de vide social. "On a parfois, l'impression que nos sociétés retournent à une sorte d'état élémentaire où elles ne se composent plus que d'une masse d'individus mal reliés entre eux et plus ou moins coupés du centre, c'est-à-dire des organismes et des volontés dirigeant la société, un centre qui, d'ailleurs, fait aussi crise de sens, et a bien du mal à voir plus loin que la gestion quotidienne des choses, et l'action coup par coup typique des sociétés en fin d'inspiration. D'une certaine manière, tout le monde perd quelque peu le sens de la normalité, devient marginal à soi-même, se fissure intérieurement."[7]

Cette période est dangereuse car, en réaction au vide social, apparaissent "de nouvelles formes de corporatisme et de tribalisme, qui secrètent, presque par définition, une dichotomie fruste : il y a eux et il y a nous. Nous méritons tous les égards. Eux sont indifférents, voire dangereux ou hostiles. C'est la poussée des intégrismes politiques et religieux, des nationalismes agressifs, des xénophobies, des racismes."

Ce texte de 1990 est d'une actualité étonnante ![8] Pouvons-nous comprendre que rien ne sert de contrer ces extrémismes divers dans la lutte tel que nous le faisons ? Pouvons-nous comprendre que le rôle politique est de maintenir, aujourd'hui de reconstruire, un imaginaire commun, un projet qui nous pousse vers un avenir apaisé ? Ceci ne se trouve pas dans les recettes liées au pouvoir d'achat et à la diminution de la pression fiscale. Il s'agit de bien autre chose, de l'essentiel pour le vivre ensemble en société.

Yves Barel évoquait deux pistes éventuelles à porter de notre imagination et qui lui semblait utiles à ce moment de l'histoire humaine : la démocratie et/ou l'écologie. Ces deux questions font effectivement débats, surtout ces derniers temps. L'évolution actuelle et la prise de conscience de l'humanité sur les questions écologiques sont de bon augure. Le résultat des élections européennes 2019 exprime clairement le souhait des peuples sur ce sujet. Et peut-être que l'écologie sera le chemin pour nous amener vers une meilleure démocratie ! …

En effet, l'écologie est la science qui prend en compte les êtres vivants, leurs habitats, leurs modes de vie, dans leur environnement spécifique. Prendre conscience des méfaits que nous avons commis par la surexploitation de la terre et la domination de la nature, nous conduit à revoir nos modes de production et de consommation. Si nous allons au bout de cette démarche, nous devrions (re)découvrir le respect, respect de la nature, des animaux, des plantes, des saisons. Sortir du vouloir dominer, exploiter, profiter. Nos aïeux savaient cela et ce respect se transmettait de générations en générations, comme la connaissance de la lune montante ou descendante pour faire de bonnes plantations ou de bonnes récoltes, les jachères, la pluri-culture, le lien entre les arbres et les plantes, etc. Si nous intégrons véritablement ces valeurs, nous pouvons alors percevoir les retombées sur notre plan humain : respect de soi, des autres, de tous les êtres vivants, sans domination ni exploitation. Cette conception de la vie pourrait devenir ce nouveau Grand Intégrateur et faire basculer notre société dans une nouvelle ère, riche de promesses ! Encore faut-il oser traduire et vivre cette démarche au plus profond de son sens. Cela supposerait aussi de trouver un terme adéquat ; à inventer peut-être ? L'écologie est une science de la nature, la démarche citoyenne pourrait prendre une autre dénomination. Il est temps de sortir du carcan de la science. Tout en sachant profiter des avancées faites grâce à elle et en étant reconnaissant de tout ce que nous avons appris, nous pouvons changer de priorité. C'est le scientisme qui, comme l'appât du gain, a contribué à la déconnexion et à la domination de la nature. Et n'oublions pas, la société se construit autant par la tête (l'esprit) que par le cœur.

Une société où le respect, l'équilibre, l'autonomie dans la co-responsabilité deviendraient les nouvelles lois naturelles ! Rêve ou futur réel à construire ? Et à nommer pour qu'il advienne ; car ce qui est nommé prend forme.


Ce renouveau suppose de quitter les habitudes, de sortir du système de répétition et de s'interroger sur soi-même. Au sens étymologique, écologie vient du Grec : oikos, maison, et logos, discours. Nous avons pris l'habitude d'utiliser ce terme évoquant notre rapport à la terre et à l'environnement, soit la maison extérieure ; mais qu'en est-il de notre maison intérieure ? Car, comme le dit Hubert Mansion "Quand on parle de pollution, on se réfère sans cesse à l'extérieur, alors que la véritable pollution est avant tout intérieure !" J'ajouterais, quitte à en irriter certains, que vouloir à tout prix la protection de la nature reste du côté du pouvoir et de la domination et donne obligation à autrui de s'y soumettre ; c'est vouloir quelque chose pour quelqu'un, donc imposer sa volonté sur une situation. Rechercher l'équilibre et l'harmonie est autre et manifeste un positionnement de respect et de dialogue, de considération dans l'horizontalité de la relation ; ce que nous avons désappris.

Calmer ses douleurs d'égo et vivre en harmonie permet de retrouver son être véritable et ouvre l'espace pour chaque être. La solution ne viendra pas de l'extérieur mais de la part que chacun apportera comme contribution à soi-même et qui rejaillira au-delà.

Réapprendre à honorer la terre, la Pachamama, la Terre-Mère, serait utile comme reconnaître nos complémentarités entre nous et avec la nature ainsi que réapprendre la coopération.

Faire unité en soi pour faire unité ensemble.




[1] Grâce au Cercle Occitan Sétois j'ai découvert un très beau roman traitant de cette question d'humiliation et de cet arrachement de soi. Adeline Yzac, La droletta de la luna" en occitan, Ed. Letras d'Oc, 2014. Ecrit en français, Nuèch blanca, Ed. Chèvre-feuille étoilée, 2014. [2] Jérôme Fourquet, L'archipel français, Ed. Seuil, 2019 [3] Cf. Jacques Donzelot avec Catherine Mével et Anne Wyvekens, Faire société, la politique de la ville aux Etats-Unis et en France, Ed. Seuil, Col. La couleur des idées, 2003 [4] Yves Barel, sociologue, CNRS, article « L’intégration, le sens, le lien social », dans Agir sur le lien social en Europe, Ed. APASSE, actes du colloque national, Grenoble, 1990. [5] Ibid. [6] Cependant de nouvelles formes apparaissent avec les micro-entreprises et les start-ups, où, hors de la pensée statique, l'aventure et l'indépendance sont les motivations principales. D'autres bases se créent, dans une sorte de débrouillardise économique et d'inventivité au sein des nouvelles générations. [7] Ibid. [8] J'adresse ici des excuses, si besoin était, pour tous ces extraits de textes en italiques. Mais j'ai toujours considéré, y compris dans mon activité professionnelle, que la parole de l'autre est unique. La retranscription, même valable, ne saura jamais donner la puissance de la parole originelle de l'autre, même si je la fais mienne. C'est aussi une reconnaissance et un hommage adressé aux auteurs.

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